Découvrez la synthèse de l’étude de marché sapin
La valorisation du sapin est un sujet à fort enjeu pour la région Auvergne-Rhône-Alpes, alors que les freins sont multiples, à la fois sur un plan technique et sur la communication autour de cette essence.
Pour lever ces freins, Fibois AuRA et son réseau d’interprofessions territoriales a mis en place un programme multi-actions en faveur du sapin, soutenu par la Région Auvergne-Rhône-Alpes, le Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Forêt, et l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie.
Parmi ces actions, Fibois AuRA avec l’appui de Fibois 38, a piloté une étude de marché à visée opérationnelle. A partir de données bibliographiques, d’analyses d’experts et d’enquêtes de terrain auprès des professionnels, l’objectif de cette étude est d’explorer les débouchés actuels et potentiels des produits en sapin pectiné issus de la transformation régionale : quels produits pour quelles applications ? Comment parvenir à développer ces produits et à les placer sur le marché ?
La restitution en présence du consortium de consultants a eu lieu le 11 avril 2019.
Une synthèse a été produite, vous la trouverez ici en téléchargement.
Des marchés en produits non structurels séchés semblent se prêter particulièrement au sapin. Mais pour y parvenir il est nécessaire de surmonter la principale difficulté technique et économique qu’est le séchage, de tenir compte des réelles qualités intrinsèques du sapin ce qui implique beaucoup de tri tout au long de la chaine de transformation, et de communiquer sur une image positive du sapin pour faire accepter ses particularités visuelles (teintes non homogène, présence de nœuds…). Reste aussi à jauger de la faisabilité économique de chacun des produits en fonction des prix pratiqué par la concurrence sur les marchés.
Les travaux interprofessionnels vont se poursuivre dans ce sens pour accompagner les chefs d’entreprise qui le souhaitent dans des réflexions collectives et interdisciplinaires.
L’étude complète est disponible auprès d’Anaïs Laffont, chargée de mission approvisionnement / 1ère transformation